Exposition : Carolle Masson

EXPOSITION
CAROLLE MASSON

Du vendredi 15 mars au vendredi 19 avril 2024

> Espace Lézard
> Entrée libre
> Visite de groupe sur RDV, réservation à l'adresse mediation@lezard.org

Vendredi 15 mars

> 18h30

Vernissage de l’exposition Dans le cadre d’Opening Night - Nuit de l'art contemporain, Colmar

IL SERAIT FOU D'ÊTRE RAISONNABLE

L’exposition invite au jeu, à se mouvoir, incitant à contempler les choses sous divers angles. Par contradiction ou opposition, la proposition est d’apprivoiser la complexité qui colore nos relations, valorisant ainsi notre précieuse singularité. Ces étreintes visuelles avec des images surréalistes sont des clins d’œil complices, rappelant les paroles d’Albert Einstein : « la manière dont nous percevons le monde détermine la réalité que nous créons. »

À travers ses photographies, vidéos, collages papier et installations, l’artiste nous convie à voir au-delà de l’évidence, à explorer les subtiles nuances qui tissent la trame de notre réalité. Se pose alors la question suivante : « à partir de quand sommes-nous raisonnables ou complètement fous ? »

> Opening Night - Nuit de l'art contemporain, Colmar - 12e édition - 15/03

L’Opening Night revient cette année avec onze lieux d’art contemporain, pour un parcours nocturne et festif à travers Colmar.
Prochainement : programme complet sur  www.lezard.org, à l’espace Lézard ou dans les galeries participantes !

Panier culture

Exposition Carolle Masson

IL SERAIT FOU D’ÊTRE RAISONNABLE

Vendredi 15 mars

> 18h30

vernissage de l’exposition Dans le cadre d’Opening Night – Nuit de l’art contemporain, Colmar

Pierre Savatier – « En mesure de »

Pierre Savatier - « En mesure de »



P
our cette exposition dans les espaces de Lézard, Pierre Savatier a réalisé un choix d’oeuvres photographiques à partir de trois séries (Gouttes d’eau (grande) ; Quadrillé billes ; Règles filées, cube). D’autres oeuvres s’y ajoutent, posant la question de ce qui les relie entre elles.

Dans les photogrammes de Pierre Savatier, ce qui lie c’est évidemment la lumière. On trouvera dans l’exposition différents états, apparences et effets de la lumière, reliés entre eux de multiple façon. La lumière se concentre (se réfracte), marque le papier photosensible jusqu’à donner une impression de combustion ou d’explosion et de vitesse. Elle peut aussi, en traversant un tissu froissé, agir comme le phénomène de l’érosion et montrer quelque chose de minéral et de géologique. D’autre fois, elle dessine des figures géométriques en suivant le bord de règles graduées prolongées par d’étranges faisceaux ondoyants. Elle peut se
colorer et se mélanger, entre feu artificiel et couleur.

En photographie, la lumière est double (il y a un positif et un négatif) : elle montre et elle altère, elle éblouit et elle brûle. Ici elle interagit avec les objets choisis par l’artiste.

Si l’on fait la liste des objets ayant servi à la réalisation des diverses séries de photogrammes, on trouve : des gouttes d’eau, des billes, des tissus, des règles graduées, des fils de soie, des écheveaux de fils, et pour finir un caillou (un quartz). Liste hétéroclite où pourtant se tissent des liens. Les relations entre les objets se font aussi par la façon dont ils captent et transmettent la lumière.
Dans chaque œuvre la lumière est en mesure de montrer l’objet choisi sous un angle qui questionne sa vision et autorise l’imaginaire. Dans certaines œuvres, on peut passer d’un monde physique à un imaginaire cosmique. Tout cela dépend de la distance à laquelle on regarde, et demande l’accommodation du regard. L’idée de mesure est elle-même active dans les photogrammes de Pierre Savatier, depuis la série des Instruments de mesure, 1988-1989. La mesure, la précision jouent sans cesse avec le hasard dans l’atelier, chambre noire de l’artiste.

Entrée libre dans l'espace d'exposition

VERNISSAGE
Vendredi 4 novembre 2022 à 18h30 - Espace Lézard
[ Entrée gratuite ]

 

VISITE EXPOSITION
Du 4 novembre au 13 décembre 2022
Lundi au Vendredi de 14h30 à 18h00
Samedi de 14h30 à 17h30
[ Entrée gratuite / visite en groupe sur rendez-vous ]

La dix-huitième nacelle – Delphine Gatinois

Exposition


Du 10 novembre  au 19 décembre 2018 à l'Espace Lézard --- Vernissage le vendredi 9 novembre à 18h30


Delphine Gatinois

La dix-huitième nacelle

Photographie, vidéo, installation - Troyes

Delphine Gatinois, née en 1985 à Reims, fonde sa création dans sa mobilité et son immersion incessante dans de nouveaux contextes.

Depuis son projet de diplôme, elle travaille fréquemment en Afrique de l’Ouest, où elle a récemment imaginée "La Marchandise du Vide". Ce projet transversal, entre vidéo, photographie et danse, observe et transforme la nature des liens et des marchandises échangés entre l’Europe et le Mali.

Dans "Proies" et "Les Génies", deux projets photographiques, elle s’intéresse, toujours sur le continent africain, aux liens entre l’homme et la nature dans un rapport de cultes et de croyances. A travers "Les Porteurs", elle invente un folklore équestre pour revaloriser une profession et s’approcher de certaines croyances dans un contexte urbain en pleine construction. Une approche anthropologique se précise dans ses récentes recherches. En 2016, elle réalise le premier chapitre de "Constelacion" et aborde les liens entre les différents sens du mot culture dans la région du Veracruz au Mexique. Tout récemment, en Italie, elle développe "The Arena in the Arena", une performance avec les migrants d’un camp dans une Italie en plein durcissement migratoire. Au Lézard, Delphine recomposera les différentes passerelles entre ces phases de réalisation pour comprendre et rendre palpable les formes absentes qui la conduisent d’un point à l’autre.